Premiers jours sur Vent-Sucré
Lundi 16 juillet 2018
Nous avons finalement atterri à Nice en fin de matinée. Une fois récupéré les bagages, il a fallu prendre possession de notre voiture en TT. Pour passer l’été sur la Côte d’Azur nous n’avons pas choisi un coupé cabriolet mais une Berlingo bleu gendarme...
En début d’après-midi, voilà enfin les Marines de Cogolin où notre bateau nous attend depuis déjà 6 mois.
Il fait chaud, lourd, presque orageux.
On commence à faire des voyages pour amener nos 4 bagages de 23 kg tout au bout du ponton. A la troisième valise de grosses gouttes commencent à tomber ponctuellement. En levant les yeux le ciel est noir, la température chute (de 38°C à 18°C) en peu de temps.
Ça y est nos bagages et nous même sommes à l’abri. L’orage est bien là, il pleut dru. Les éclairs illuminent le ciel comme les flashes sur les marches du festival de Cannes... mais le bruit est plus proche de celui d’un bombardement. On commence à se dire qu’il est temps d’aller se doucher. Les sanitaires sont communs à tous les usagers de la marina. Après un moment à se demander où et comment on procède, on téléphone à l’ancien propriétaire. Au fil de la discussion celui-ci se rend compte qu’il a oublié de laisser la carte magnétique dans le bateau...
On se retrouvera donc dans un café à Hyères après une heure d’une route étroite et sinueuse.
Ça y est nous sommes propre et sentons bon, les douches sont très bien, claires et spacieuses.
Un petit dîner vite fait et entre la fatigue du voyage et le décalage horaire pas besoin de nous bercer...
On va voir à l’usage mais finalement les mousses de la cabines sont bien confortables et on y a dormi parfaitement.
Le lendemain on continue à explorer le bateau. Le chargeur de batterie ne semble pas fonctionner correctement mais cela peut provenir d’une mauvaise alimentation en 220V. On démarre le moteur au quart de tour. Il tourne parfaitement. On a envie de commencer à bricoler, tester, vérifier mais sans outil ou presque il faut patienter.